« On peut garder le nombre de grands ports maritimes (GPM) mais que l’on transforme en sociétés portuaires publiques », répond Paul Tourret, directeur de l’Isemar. Dans ce schéma, HaRo et Marseille auraient pour actionnaires l’État à 60 % et les collectivités locales pour 40 %. « On pourrait faire l’inverse pour Dunkerque, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux mais il s’agit bien de transformer les partenaires en actionnaires de sociétés et non pas de co-gouvernance au conseil de surveillance ». Dans ce modèle, chaque autorité portuaire se dote d’un « projet d’entreprise », alors qu’un « pacte territorial » associe « fermement » les collectivités. « Fermement car il ne s’agit pas de valider des projets portuaires mais de faire de vrais choix d’investissement ».
L’Isemar a réalisé une note de synthèse sur les modèles de gouvernance portuaire (n° 197 – février 2018)