Le gantois Sea-Invest, l’un des principaux opérateurs de terminaux pour les vracs secs et liquides, actif dans quelque 25 ports, va consacrer entre 300 et 400 M€ dans un nouveau terminal pour vracs chimiques à Anvers, en étroite collaboration avec la filiale du groupe nippon Mitsui OSK Lines, Mol Chemical Tankers. L’implantation se fera sur une partie du grand terminal pour vracs secs – charbon/minerai – que Sea Invest exploite à la darse Delwaide, dans la zone portuaire de la rive droite. Une superficie de 45 ha est consacrée à ce projet, ce qui permettra de stocker 500 000 m3 de produits chimiques liquides. Le site est accessible à des navires calant jusqu’à 15,50 m. Plus d’une centaine d’emplois directs seront créés. Pour le manutentionnaire, cette implantation est assurément bien venue, les trafics de minerai et de charbon ayant ces dernières années considérablement diminué. La joint-venture, baptisée Sea-Mol, n’occupera qu’une partie du site, l’autorité portuaire doit poursuivre ses échanges avec d’autres sociétés afin de concéder la surface restante. À l’issue de son appel d’offres lancé en 2018, six candidats avaient été retenus, dont Sea-Mol. Ces dix dernières années, plus d’un milliard d’euros ont été investis dans divers terminaux, notamment pour vracs liquides et reefers, ce qui fait de Sea-Invest un des plus importants investisseurs du port. Le développement des trafics générés par cette implantation doit consolider la position du port scaldien en tant que deuxième centre pétrochimique mondial.
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Alliance belgo-japonaise à Anvers
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