Fondée en 1948, Centrimex est une société familiale de 300 personnes dont le siège est à Vitrolles (13), présent en France, en Europe de l’Ouest et plus récemment en Chine et en Malaisie au travers d’un réseau d’agences. L’entreprise travaille avec le continent africain depuis ses origines il y a 70 ans. « Avec 14 agences, nous sommes présents dans 13 pays africains, notamment de l’Afrique de l’Ouest, centrale et subsaharienne, y compris sur des pays enclavés comme le Mali », explique Philippe Deshays, directeur de quatre centres, dont celui de Grand-Couronne, près de Rouen. Le responsable, par ailleurs consul honoraire pour le Sénégal en Normandie, participe régulièrement aux missions commerciales organisées par Haropa en Afrique. « L’Afrique se développe mais pas aussi vite que nous les souhaiterions. La conjoncture économique est un peu atone depuis trois ans. Personnellement, je me bats pour que les missions de Haropa perdurent en Afrique. J’aimerais par exemple que la prochaine mission se déroule à Saint-Louis au Sénégal, où il existe des opportunités sur le marché des fruits et légumes. La Guinée-Conakry se développe également. J’ai déjà eu des échanges avec les ambassadeurs à ce sujet ». Pour Philippe Deshays, fin connaisseur de l’Afrique depuis près de 40 ans, des parts de marché sont encore à récupérer même s’il est conscient que « que l’Afrique aujourd’hui achète en Asie ». Cela n’empêche pas la société d’y investir. Elle a ouvert une agence en Mauritanie il y a un an et demi. La maîtrise de ces nouveaux flux et la diversification des approvisionnements pour les pays dits du Sud constituent là encore des défis à relever pour Centrimex. En 2017, l’entreprise a généré au total un chiffre d’affaires de 87 M€ et opéré un volume de 60 000 EVP.
Afrique
« Encore des opportunités »
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