Dans l’Outre-mer français, plusieurs projets sont à l’étude pour capter une part de ce marché (25 millions de bateaux de plaisance en service dans le monde en 2016). Les investissements portent à la fois sur les infrastructures (accroissement de capacités) et l’offre de services à terre et à quai aux plaisanciers.
Dans leur environnement régional respectif, les DCom sont soumis à une vive concurrence régionale (fiscalité, coûts de main d’œuvre, présence de zones franches et de zones de duty free) et à certaines contraintes (navigation côtière difficile à La Réunion, par exemple).
Certains bénéficient d’atouts, telle la rade de Terre-de-Haut en Guadeloupe, dans l’archipel des Saintes, mondialement connue pour avoir été l’écrin de la Route du Rhum (2014). Dans sa démarche d’amélioration des installations portuaires, le port aux trois installations (Bas-du-Fort, Rivière Sens et Saint-François), envisage la création d’une nouvelle marina sur le littoral pointois (projet Karukera Bay Waterfront).
Dans le Pacifique, le schéma 2014-2024 du port autonome de Nouvelle-Calédonie fait la part belle à la grande plaisance. La construction d’une nouvelle marina avec un bassin de 900 places est attendue pour fin 2018 à Nouré, au Nord de Nouméa, localisation qui ne ravit cependant pas le Syndicat des activités nautiques et touristiques. Il est toujours aussi question de la réalisation d’une marina de 500 places en petite rade de Nouméa. L’Arlésienne locale.