Samuel Mary, analyste de recherche de la société de conseils financiers Kepler Cheuvreux, a présenté les conclusions de son rapport sur l’investissement maritime durable. Il distingue investissements offshore (exploration et production de pétrole et de gaz, activité minière dans les fonds marins, surveillance maritime) du cœur de l’économie bleue durable: aquaculture, éolien offshore, éco-tourisme, plastique biodégradable, transport maritime propre. Il souligne la forte croissance de ces derniers secteurs, avec un doublement attendu entre 2010 et 2030: une augmentation de 1,8 % pour le transport maritime, de 4,6 % pour l’activité portuaire et de l’ordre de 25 % pour l’éolien offshore. Samuel Mary souligne aussi l’urgence d’agir pour assurer la durabilité des activités liées aux océans.
Parmi les secteurs d’activité liés à la mer intégrant les critères de durabilité, le transport maritime ne se distingue pas vraiment. Dans une optique d’investissement maritime responsable, les perspectives sur les conteneurs sont plutôt négatives. Celles sur les équipements des navires sont en revanche positives, avec des « opportunités de marché » pour les fournisseurs d’équipement de lavage des fumées ou de traitement des eaux de ballasts.