Stéphane Doll: « Mettre les pieds dedans »

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Mis en place le 25 janvier 1979, le Cèdre est une résultante directe de la catastrophe de l’Amoco-Cadiz. L’énorme marée noire qui suivit le naufrage du supertanker au mois de mars 1978 et toutes ses conséquences, qu’elles soient environnementales ou économiques, ont conduit les institutions étatiques à renforcer le dispositif de prévention des accidents au large de nos côtes.

Le Centre de documentation, de recherches et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux, basé à Brest, dispose sur site d’une plage artificielle de 6 000 m2 et d’un bassin de 4 000 m2. Ainsi que l’explique Stéphane Doll, le directeur, cela permet au millier de stagiaires venus chaque année du monde entier de « mettre les pieds dedans ». Du concret qui marque les esprits.

Comme les tests effectués sur divers matériels, pompes ou barrages.

Ceci s’ajoute aux recherches effectuées sur les divers produits susceptibles de polluer les eaux, qu’elles soient de mer ou fluviales. Et aux produits pétroliers s’ajoutent les produits chimiques. « Pas toujours aussi visibles, poursuit Stéphane Doll, mais parfois encore plus dangereux ».

Les recherches concernent également les dispersants, « à utiliser dans un délai réduit, dès les premières heures ».

Le Cèdre, qui travaille en collaboration avec l’Université de Bretagne occidentale mais également d’autres établissements, intervient conjointement avec les Douanes, la Marine ou la justice le cas échéant.

Contre certains événements, « on ne peut être forts qu’ensemble », conclut-il.

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