Et demain: pas de risque zéro

Article réservé aux abonnés

Si les acteurs du transport maritime sont bien conscients à l’heure actuelle que, malgré tous les projets de la technologie et en dépit des nombreux textes législatifs réglementant cette activité et destinés à la sécuriser en imposant un certain nombre de contraintes, le risque zéro n’existera jamais. L’erreur humaine ou la panne, le black-out stoppant les machines ou rendant inopérants les instruments de navigation peuvent toujours survenir. Et lorsque le mauvais temps s’en mêle. Les pétroliers double-coque, présentés à une époque comme la solution miracle laissent beaucoup de spécialistes sceptiques.

Le gigantisme des derniers porte-conteneurs dont les soutes représentent à elles seules la cargaison d’un petit pétrolier, les produits contenus dans les conteneurs – certains produits toxiques ne sont pas visibles comme le pétrole mais peuvent être bien plus nocifs comme l’indique Stéphane Doll, le patron du Cèdre – et la puissance nécessaire pour remorquer des navires longs de 400 m, qui présentent un fardage énorme, sont des motifs bien réels d’inquiétude.

Jean-Paul Hellequin préconise pour sa part la mise en place systématique du système Smit Bracket sur tous les navires ainsi que du JLMD System pour une récupération rapide du contenu des cuves, sans oublier la mise en station de remorqueurs plus puissants que ceux actuellement en service.

Toutefois, la concurrence qui sévit actuellement dans le transport maritime, entre compagnies et entre les ports, rend fragiles les diverses dispositions mises en place au fil des catastrophes.

L’actualité

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15