« Nous souhaitons tendre vers le consensus », souligne Bernard Plisson, responsable du développement durable, « et prendre en compte ces enjeux pour améliorer le projet. Et aussi pour limiter les risques de conflit ». Les enjeux environnementaux sont effectivement de taille. Le port se trouve à la fois sur le territoire d’un Parc naturel marin et proche de zones Natura 2000. De plus, il voisine d’autres activités dépendant fortement de la qualité du milieu marin, qu’il s’agisse des productions de moules et d’huîtres et de la pêche côtière.
L’objectif est donc de réduire les effets des opérations de dragage et de déroctage sur les fonds marins et les habitats qu’ils abritent. Le port vérifiera la qualité des eaux et leur turbidité et celle des sédiments tirés des opérations de dragage et de déroctage. « Il faut que les conditions soient supportables par le milieu », reconnaît Bernard Plisson. « Nous recherchons les meilleures techniques disponibles pour éviter cette turbidité. Nous effectuerons un suivi durant les travaux, afin de réagir rapidement en cas de problème ».
Le port va aussi s’assurer que les travaux prévus ne vont pas modifier les courants marins et qu’ils n’auront donc pas d’effet sur l’érosion littorale.