Avec deux navires alignés sur la rotation entre Newcastle et Amsterdam, les King-Seaways et Princess-Seaways, DFDS relie le Royaume-Uni avec les Pays-Bas chaque jour avec un départ le soir pour une arrivée à destination le lendemain matin vers 9 h 00.
Au troisième trimestre de cette année (les chiffres définitifs communiqués par le groupe DFDS ne seront disponibles qu’à partir du 8 février), le trafic cumulé sur les neufs premiers mois sont en progression de 7,6 % par rapport à la même période de l’année précédente sur l’ensemble des routes en mer du nord. La bonne tenue des trafics entre le Royaume-Uni et le continent tient à la croissance économique des deux pays. Pour le groupe danois, au cours de l’année passée, le nombre de remorques non accompagnées s’est accru en raison du manque de chauffeurs. En effet, sur les neuf premiers mois de l’année 201,7 les flux britanniques se sont inversés. La croissance des exportations a dépassé les 8 % au troisième trimestre 2017 quand les importations voient leur taux d’amélioration passer de 9 % au début de l’année à 4 % en fin d’année. Les importations britanniques dépassent désormais les exportations. La baisse de la Livre Sterling sur les derniers mois de l’année devrait avoir un effet inverse pour rééquilibrer les flux vers le Royaume-Uni.
Pour le président du groupe DFDS, Niels Smedegaard, la situation devrait continuer dans les prochains mois. Il repose ses dires sur un rapport publié en octobre 2017 par le gouvernement britannique qui montre l’augmentation des relations commerciales du Royaume-Uni avec les pays membres de l’Union européenne et la baisse des échanges avec les pays tiers. « Cela démontre que les relations économiques entre le Royaume-Uni et l’Union européenne ne changent pas et devraient rester en l’état jusqu’à la signature d’un accord en juin 2019 (dans le cadre du Brexit). Je demeure confiant en l’avenir. Les relations commerciales continueront au même rythme. C’est après le Brexit que les échanges peuvent devenir plus laborieux. »