Basé près d’Hiroshima, le constructeur naval japonais Tsuneishi Shipbuilding ne voit pas l’avenir dans les navires marchands mais dans les paquebots de croisière. L’inverse de ses homologues nippons qui se sont désengagés de ce secteur. À cet effet, Tsuneishi a ouvert une représentation commerciale en Chine, à Shanghai, où le nombre de croisiéristes augmente le plus. L’entreprise japonaise espère ainsi établir des liens plus étroits avec les armateurs chinois et conduire avec eux des études de marché pour réaliser des navires adaptés à leur clientèle. Tsuneishi va par ailleurs aménager le chantier naval qu’il possède en Chine, à Zhoushan, aujourd’hui spécialisé dans le vraquier de 30 000 à 100 000 tpl, afin de pouvoir y produire des paquebots d’une capacité de plusieurs milliers de passagers. Seul chantier naval de Chine détenu à 100 % par une firme étrangère à figurer dans la « White List » des autorités, il est de ce fait éligible aux allègements de taxes et aux prêts consentis par l’État.
Profession
Tsuneishi parie sur la croisière
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