La Commission permanente de l’Escaut, conjointement avec l’Université de Gand et le Laboratoire hydraulique de Borgerhout mène des études dans le but d’introduire une évaluation dynamique du calcul de l’espace entre le fond d’un navire et le fond du fleuve Escaut. Il ne s’agit pas de préparer un nouvel approfondissement de l’Escaut, mais d’opter pour une meilleure adaptation de cette mesure de sécurité – connue dans les ports francophones sous le nom de Pied du Pilote – en fonction du volume de cargaisons à bord des grands navires. Ladite mesure doit tenir compte de plusieurs facteurs: l’état des vagues, l’importance des marées, la vitesse des navires, les tirants d’eau, les conditions nautiques et l’effet de squad. Actuellement cette mesure de sécurité est de 15 % par rapport au tirant d’eau, en mer, de 12,5 % sur l’Escaut jusqu’à la passe de Barth et de 10 % dans le port. Ces pourcentages peuvent être réduits. Sont surtout pris en considération, les grands porte-conteneurs de 15 000 à 22 000 EVP et les grands vraquiers. Dans le cas des ULCS, un record a été enregistré à l’entrée à Anvers avec un tirant d’eau de 15,65 m. Dans l’optique de cette adaptation, qui interviendrait dans le courant de 2018, un centimètre gagné équivaut à 100 t de fret supplémentaire. Un gain de 25 cm correpondra à 2 500 tonnes, soit l’quivalent de 20 EVP chargés à 12 tonnes.
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Anvers entend optimiser son accessibilité maritime
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