Le premier port de l’Outre-mer français

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Nouméa ne fera jamais d’ombre au 10e port mondial, Port Hedland (Australie), et ses 450 Mt de trafic annuel, ou à Tauranga (premier port de Nouvelle-Zélande) et son million de conteneurs annuels, et encore moins aux sept principaux ports chinois classés dans les dix premiers mondiaux en termes de tonnage et d’activités. Qu’on se le dise. Néanmoins, avec un trafic de 5 Mt annuelles, le premier port de l’Outre-mer français (devant Point-à-Pitre en Guadeloupe et le port de La Réunion qui totalisent chacun 3,8 Mt) et neuvième port français (juste devant La Rochelle et Sète) reste au cœur de la vie économique de la Nouvelle-Calédonie. Le port autonome de Nouvelle-Calédonie (PANC) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) qui a pour mission d’assurer l’administration, l’entretien, l’exploitation et le développement du millier d’hectares que compte le port de Nouméa et des installations portuaires de Wé, sur l’île de Lifou. En petite rade, se trouvent le quai des long-courriers pour l’accueil des paquebots, le quai FED, le quai des scientifiques, du pilotage et des pêcheurs du lagon, le quai de la capricieuse et les cales de halage de 200 et 1 000 t. La zone de Nouville plaisance et les marinas de la baie de la Moselle et de la baie de l’orphelinat y sont également implantées. En grande rade, le quai de commerce, le remorquage, les pêcheries, les quais des caboteurs, le quai privé de la SLN, la cimenterie et les installations d’hydrocarbures.

Le PANC veut poursuivre son ambition d’accueillir de « très » gros porte-conteneurs, qui arrivent de Panama et qui font le tour du monde en passant généralement par Hong Kong ou Sydney. La capitale de la Nouvelle-Calédonie voudrait donc devenir un « hub port » incontournable dans la zone Asie-Pacifique. Capter des marchés déjà existants en agrandissant le quai du commerce ou en créant un terminal de croisières moderne, en développer de nouveaux comme le carénage à grande échelle, bref, des ambitions qui ne sont atteignables que par la mise en place d’un plan d’actions concret et financé de manière pérenne. Ce plan a un nom, il s’agit du plan stratégique du schéma directeur 2014-2024, validé en mars dernier et qui prévoit l’investissement de 20 MdFCP, soit 166 M€.

Le Port autonome de Nouvelle Calédonie

+ 5,5 %

Augmentation du trafic en 2016 pour passer le cap des 5 Mt

– 1,2 %

La baisse du trafic maritime extérieur en 2016

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