Des Assises « encourageantes » pour l’AFRA.
Pour l’Association française du rail (AFRA), « le changement » suite à la réflexion commune lors des Assises « passe par la promotion du transport ferroviaire comme colonne vertébrale de la mobilité de demain, mobilité verte, intermodale et au service du développement économique et de la création d’emplois en France »; alors que le ferroviaire français enregistre de faibles performances et de forte baisse de trafic en 2016 tant sur le fret que sur les voyageurs. « Les entreprises ferroviaires privées croient à un retournement de situation au vu des performances qu’offre le fret ferroviaire en conciliant transition énergétique et compétitivité économique tout en répondant au besoin de présence dans les territoires. Cette nouvelle dynamique n’est possible que si un rééquilibrage entre la route et le rail est impulsé par l’État avec la mise en place d’une redevance sur les poids lourds qui permettrait un investissement significatif dans les infrastructures du fret ferroviaire pour renforcer la chaîne logistique française ». Enfin, « la renégociation du contrat de performance conclu entre l’État et SNCF Réseau est indispensable au renouveau du secteur afin d’améliorer substantiellement la qualité de service offerte par le gestionnaire d’infrastructure tout en garantissant un prix des péages supportable pour les opérateurs ».
Seine-Nord Europe ne peut attendre une loi de programmation, pour l’ASNE
L’Association Seine-Nord Europe (ASNE) rappelle « l’urgence que constitue le canal Seine-Nord Europe (SNE) dans le cadre de la politique nationale des transports ». Pour l’ASNE, « la « pause » annoncée par le gouvernement en matière de grands projets ne doit pas concerner SNE. L’Union européenne, qui apporte 40 % du projet, attend des engagements clairs de la France dans les meilleurs délais. Si la recherche de nouveaux leviers de financement d’une mobilité durable doit constituer une thématique centrale des dispositifs de concertation lancés par le gouvernement français avec les « Assises de la mobilité », la poursuite de la réalisation de Seine-Nord Europe ne peut attendre une loi de programmation dont l’adoption est envisagée d’ici l’été 2018 ».