Pour un autre intervenant de la table-ronde, Jean-Marc Roué, président de Brittany Ferries et d’Armateurs de France: « La seule solution pour la transition écologique du transport maritime mondial, c’est le GNL ». Celui-ci permet notamment de répondre aux besoins de propulsion élevés d’un navire. Toutefois, si pour Jean-Marc Roué, le GNL est le carburant d’avenir pour le transport maritime, il nécessite d’importants investissements. Un navire au GNL présente un surcoût d’environ 20 % par rapport à un navire au diesel. Aussi, Armateurs de France milite pour que l’État français et/ou l’Union européenne mettent en place des solutions d’incitation à l’investissement pour la conversion des navires au GNL ou la construction d’unités neuves. L’organisation professionnelle des entreprises françaises de transport et de services maritimes estime que l’Ademe a ici un important rôle à jouer.
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Des solutions d’incitationà l’investissement sont nécessaires
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