Comparés à ceux de 2016 à pareille époque, les résultats globaux indiquent un fléchissement de 7 %, soit 88 000 t de moins à 1,17 Mt. Ceci malgré les vracs solides non agro (surtout le ciment et la ferraille) qui affichent une hausse 27 % à 224 134 t. La seule rubrique en hausse dans un contexte difficile. Les vracs solides agro quant à eux perdent près de 45 000 t, soit 10 %, toujours plombés par les problèmes de l’élevage. Les vracs liquides énergie sont eux aussi dans le dur avec près de 75 000 t en moins, soit 18 %, conséquence en partie d’un hiver relativement tempéré dans l’extrême Ouest. Les conteneurs n’échappent pas à la règle, et en dépit de la montée en puissance de la poudre de lait grâce à l’usine chinoise Synutra (+ 284 % avec 15 284 EVP de plus), la baisse est de 7 %, le trafic de bois en grumes destiné au secteur du bâtiment chinois pour la fabrication d’échafaudages ayant suivi le chemin inverse, perdant plus de 18 000 EVP.
Situation toujours très difficile également pour la réparation navale confrontée à une concurrence internationale très dure. Les deux grandes cales sèches voient leur taux d’occupation baisser de près de 13 %, même si Damen a reçu un navire de plus que l’an passé à fin juin grâce à une série de shuttle-tankers de la compagnie norvégienne Knutsen.