Le port côtier belge a été victime de circonstances qui ont influencé à la baisse son score semestriel, clôturé à 18,3 Mt, en baisse de 5,7 %.
En cause, une forte baisse des importations de GNL du Qatar (- 54,4 %), ce qui s’est traduit par une baisse des trafics de vracs liquides de 28,5 % à 2,2 Mt. À cela s’est ajoutée la baisse du trafic des conteneurs en volume (- 5 %), limité à 7,3 Mt, soit 726 954 EVP (- 0,4 %). En fait, le nombre de boîtes est resté pratiquement au même niveau qu’à la fin juin 2016, mais il s’avère qu’en deepsea il y a eu davantage d’escales logistiques axées sur le repositionnement de conteneurs vides. Sans oublier que pendant quelques jours, le terminal d’APMT Zeebrugge a été handicapé par la cyberattaque contre Mærsk Line. Par contre, le trafic européen de conteneurs, c’est-à-dire shortsea/ ro-ro, qui représente 70 % du trafic conteneurs global, est en progression de 15,3 %. Côté positif, il y a la progression de 2,2 % du trafic roulier à 7,3 Mt. Avec la Scandinavie, la progression est de 13,2 %, de 2,9 % avec l’Irlande, tandis qu’en ce qui concerne la relation avec le Royaume-Uni il y a un petit recul.
Effet Brexit
Il y a une baisse de trafic fret et passagers au niveau du service Zeebrugge-Hull attribué à un effet du Brexit. Toujours en transroulage, le trafic des nouvelles voitures est toujours en augmentation: 1 426 940 unités (+ 3,3 %), un nouveau record. Dans le secteur des diverses, il y a un statu quo avec 753 326 t. Quant aux vracs secs, une petite progression de 1,2 % a été enregistrée à 733 965 t. Zeebrugge a accueilli pendant cette période 66 navires de croisières (+ 14 %), qui ont transporté 391 368 passagers (+ 46,2 %).