Eamonn O’Reilly, le président de la société en charge de la gestion du port de Dublin, la Dublin Port Company (DPC), a présenté les résultats semestriels du port en commençant par remarquer « la croissance phénoménale » que le port enregistre au cours des dernières années, même si lors de ce semestre le taux de progression se tasse légèrement. Au cours des cinq dernières années, le trafic de la DPC a augmenté de 29 %.
Une « croissance durable et de grande envergure »
Sur le premier semestre de 2017, les importations ont crû de 1,9 % à 10,5 Mt, et les exportations ont gagné 4,4 % à 7,4 Mt. Au final, sur les six mois de l’année, la DPC a vu son trafic croître de 2,9 %. Le trafic roulier a enregistré la plus forte progression avec une hausse de 5,4 % à 485 463 unités. Le trafic conteneurisé a fini avec une hausse de 1,4 % à 335 131 EVP.
Les vracs liquides s’inscrivent dans la même veine avec une croissance de 1,9 % à 2,02 Mt. Il s’agit principalement de produits pétroliers et d’importation de mélasse. Seule ombre à ce tableau, la diminution du trafic des vracs solides. Ils enregistrent une baisse de 2,3 % à 1,01 Mt. Ils se composent surtout de produits comme le plomb, le zinc, l’alimentation animale, le ciment et de la ferraille.
La DPC a commencé les travaux pour son second Masterplan Project pour donner au port une « croissance durable et de grande envergure », selon le président de la société. Ce projet prévoit d’ajouter de nouvelles capacités et de créer un terminal unique pour les cinq opérateurs de ferries qui touchent le port de la capitale de l’Eire.
« Le Masterplan Project doit donner au port de nouvelles capacités pour le fret roulier et le trafic conteneurs avec le Royaume-Uni et, partant, l’Europe continentale », continuent les responsables de la DPC.
La performance du port de Dublin s’inscrit dans une tendance nationale des ports de la république d’Irlande. L’ensemble des ports irlandais a enregistré une croissance au cours de ce semestre. Particulièrement concerné par cette croissance, le trafic roulier, qui concerne surtout les échanges avec le Royaume-Uni, est devenu un indicateur de l’économie locale. Avec une hausse de 7 % à 267 529 unités, ce courant de trafic a progressé pour le cinquième trimestre d’affilée.