Tout est en place pour que débute vraiment la construction du King Salman International Maritime Complex, chantier naval de plus de 4 Mm2, d’un coût de 5,2 Md$, que les Saoudiens vont créer sur la côte Est du pays, à Ras al-Khair, à 90 km au nord de Jubail Industrial City. Les partenaires du joint-venture chargé de son développement se sont en effet mis d’accord sur la répartition des parts qui, selon diverses sources, seraient de 10 % pour le chantier naval coréen Hyundai Heavy Industries, 20 % pour Lamprell, société des Émirats arabes unis spécialisée dans l’ingénierie de plates-formes offshore, 50,1 % pour la compagnie pétrolière saoudienne Aramco et 19,9 % pour l’armateur saoudien Bahri, qui se sont en outre respectivement engagés à commander 20 plates-formes de forage et 52 navires sur 10 ans. Dédié à la construction et à la réparation de navires et de plates-formes offshore, ce chantier naval sera le plus vaste du Moyen-Orient et devrait entrer en activité début 2019. Il atteindra sa pleine capacité en 2022 et sera alors en mesure de produire quatre plates-formes offshore ainsi qu’une quarantaine de navires par an dont trois VLCC, tandis que plus de 250 unités pourront y être réparées.
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Hyundai met un pied en Arabie Saoudite
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