« En matière de sûreté, le texte de référence est le code ISPS sur la sûreté des navires et des installations portuaires », a indiqué Frédéric Denèfle, du Garex. Les assureurs distinguent les risques concernant le navire (assurance dite corps), les marchandises (assurance dite facultés) et les infrastructures portuaires. Celles-ci relèvent aussi du droit terrestre. Les actes de pirateries sont assimilés à des risques de guerre.
Pour le cluster maritime français (CMF), en matière de sûreté, trois thèmes sont prioritaires: la contrebande d’armes, la lutte contre la piraterie et la cybercriminalité, selon Frédéric Moncany de Saint-Aignan. Des ateliers d’informations sont organisés par le CMF. Des guides de bonnes pratiques, des équipements sont disponibles pour aider les armateurs et les autorités portuaires à se protéger des risques. Avec la cybercriminalité, les navires et les sites à terre sont vulnérables au vu des échanges et des contrôles à distance qui passent par Internet.
Damas Kakoudja, Conseil gabonais des chargeurs: « Les États et les gouvernements d’Afrique mènent une action réelle et intégrée contre la piraterie dans le golfe de Guinée, qui concerne surtout les cargaisons. Sept mesures ont été définies en 2014 lors de la réunion de Douala. En 2016, il y a eu la Déclaration de Lomé. »