En 2016, le nombre de croisiéristes a progressé de 5,6 % pour atteindre 2,68 millions, et l’APB table sur un chiffre similaire en 2017. Au cours de la période récente, l’APB a pris des initiatives importantes en matière de développement durable. Barcelone se veut à l’avant-garde en Espagne en matière de soutage des navires en GNL. Un dispositif de fourniture par bateau-citerne devrait être disponible en 2018. « Notre ambition est d’être un hub pour l’approvisionnement en GNL des navires de croisières », précise-t-on à l’APB.
Extension de capacité
L’extension de capacité n’est pas pour autant négligée. Carnival, premier opérateur mondial du secteur, construit actuellement le 7e terminal passagers, le Terminal E, dont la superficie bâtie atteindra 12 500 m2. L’investissement atteint 30 M€ et les travaux devraient être achevés en 2018. L’APB a lancé en février l’appel d’offres relatif aux aménagements de la zone qui relève du port (4,6 M€).
Dernier sujet de satisfaction, et non des moindres, le développement de l’activité pendant les mois d’hiver de cette saison 2016-2017 avec neuf compagnies présentes contre cinq pendant la saison précédente. Cette « désaisonalisation » est un objectif très recherché en Espagne, mais peu de villes réussissent dans ce domaine.
Le turnaround, point fort des Catalans
À l’occasion de la dernière édition (2017) du salon professionnel Seatrade Cruise Global, la revue spécialisée Cruise Insight a décerné à Barcelone le titre de meilleur port dans le monde pour les opérations de turnaround (tête de ligne). Et ce n’est pas la première fois que le port remporte ce prix: les Catalans y voient la reconnaissance des efforts entrepris.
Barcelone est une vraie réussite dans ce domaine. À l’APB, on estime que le meilleur indicateur est celui des touristes ayant embarqué dans le port (58 % du total en 2016 et un pourcentage similaire attendu cette année). Celui des compagnies est moins significatif car elles font du turnaround pour certains de leurs navires. Cette activité contribue de façon décisive aux retombées pour Barcelone et la zone environnante (un peu plus de 400 M€ par an).