Après le creux de 2016 et 240 000 passagers accueillis à Villefranche, l’activité retrouve des couleurs cette année grâce à une progression de 32 % de la fréquentation avec 320 000 passagers. « En réalité, nous renouons avec les niveaux antérieurs. L’activité demeure stable. Nice, Cannes, Villefranche et Antibes totalisent près de 702 000 passagers et 382 escales », commente Franck Dosne, directeur des ports à la CCI de Nice.
Visiblement, les efforts commerciaux engagés pour attirer les armateurs semblent payer. Pullmantur signe son retour pour 30 escales et RCI augmente ses capacités. « Nous avons déployé en 2016 une offre commerciale. Nous accordons aux armateurs qui s’engagent sur la durée de leurs programmations des remises de 20 % à 60 % sur les redevances passagers », explique Franck Dosne.
Des ports atypiques
En 2017, les 145 escales prévues à Cannes devraient drainer un flot de 333 000 passagers. Paradoxe, Nice, seul port bénéficiant d’infrastructures d’accueil, demeure stable avec 42 000 passagers. « Les ports de la Côte d’Azur sont atypiques. Nous sommes la seule zone de navigation à accueillir les navires sur rade, Nice étant réservé aux petites unités », souligne le directeur des ports.
Cette année, 200 000 € seront investis à Cannes dans les moyens matériels et humains pour renforcer la sûreté. L’année sera également marquée par la célébration des dix ans du FRCC qui compte 250 membres (agences de voyages, prestataires, offices de tourisme, hôteliers, commerçants, agents maritimes, autocaristes…). En dix ans, la structure des croisières sur la Côte d’Azur a été sensiblement modifiée. En 2008, Cannes n’apparaissait pas sur les écrans radars des armateurs. Pour 2018, 305 000 passagers sont annoncés sur la Croisette. Un simple coup d’œil en baie de Cannes durant l’été permet de mesurer l’importance prise par cette activité qui génère 40 M€ de dépenses dans les Alpes-Maritimes, selon le FRCC.