Des exports surtout vers la Côte d’Ivoire et le Sénégal

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Représentant 9 % du trafic global du Grand Port Maritime de Bordeaux, soit 712 000 t en 2016, les flux avec le continent africain sont réalisés pour plus de la moitié avec l’Afrique du Nord (460 000 t), suivie par l’Afrique orientale et l’océan Indien (160 000 t). Les échanges avec l’Afrique de l’Ouest ont, quant à eux, atteint 92 000 t en 2016, constitués essentiellement d’export de conteneurs (80 500 t) et d’un trafic céréalier de 24 000 t. La Côte d’Ivoire avec 26 000 t et le Sénégal avec 18 000 t (dont 7 700 t de céréales) sont les pays de cette partie de l’Afrique qui réalisent le plus d’échanges avec le port de Bordeaux. Le reste des trafics se répartit sur dix-sept autres pays avec des tonnages conteneurs autour de 8 000 t pour le Gabon, 5 000 t pour le Cameroun et le Togo, 3 500 t pour le Congo, 2 500 t pour le Bénin et le Ghana, 1 500 t pour le Nigeria et proches ou en deçà des 1 000 t pour la Mauritanie, l’Angola, la RDC, la Guinée, le Liberia…

Une baisse significative des échanges

La baisse significative d’environ 30 % des échanges par rapport à l’exercice 2015 s’explique par le recul des exportations de céréales sur certaines destinations (Congo, Guinée), les tonnages liés au trafic conteneurs restant relativement stables. Cependant, ces flux conteneurs connaissent des variations de destination par rapport à 2014, année où le Nigeria, le Bénin et la Guinée se plaçaient aussi en tête des échanges avec Bordeaux.

Des perspectives de booster le trafic conteneurs avec l’Afrique de l’Ouest se dessinent. Fin 2015, l’armateur MSC avait ainsi lancé Angola Express, un service de ligne régulière desservant l’Afrique de l’Ouest en direct depuis Bordeaux, ligne que l’armateur avait cependant dû interrompre deux mois après son lancement. Pour Didier Domens, du GPMB, « le lancement de ce service s’est avéré très prometteur si l’on en croit les retours et commentaires des commissionnaires de transport locaux. Il a été remplacé, pour des raisons opérationnelles, par un service feeder “classique” dans l’attente de la mise en place du nouveau terminal à conteneurs du Verdon (TCSO). Mais cette tentative nous a démontré le potentiel de développement de nouveaux marchés avec le continent africain ».

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