Le port confronté aux menaces des pilotes

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Lettre du JMM n° 1 – 13 mars 2017

Ce qui a changé: En cours depuis des mois, le chantage du syndicat des pilotes de rivière (BVL) a fini par payer. Lors de la dernière réunion avec le ministre flamand de tutelle, le projet de réforme a été abandonné. Il n’y aura donc pas de polyvalence entre pilotes de mer et de rivière pour les trajets de la haute mer à Flessingue, et de ce dernier point au port d’Anvers. Le pilotage des ULCS de 350 m à 400 m de long reste aux mains des pilotes de rivière.

Cette victoire va toutefois de pair avec quelques concessions. Les délais d’attente pour les navires doivent être réduits. La formation des jeunes pilotes de rivière pour accompagnement des ULCS doit être accélérée. Le règlement en matière de congés doit être plus strict. Chaque jour, un petit nombre de pilotes doit être inscrit dans une équipe « stand by » pour interventions d’urgence. La polyvalence reviendra peut-être sur le tapis vers la fin 2019.

L’accord entre BVL et le ministère a suscité des réactions négatives du côté des syndicats VSOA et Acod, qui regroupent les autres catégories de pilotes. Ceux-ci ont entamé le 28 mars des actions qui impliquent l’application stricte des règlements, notamment en matière d’heures de prestations et de congés. En conséquence, une vingtaine de navires sont en attente à Anvers/Gand. Le ministre va vraisemblablement devoir négocier à nouveau, et plus que probablement délier les cordons de la bourse.

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