Ce projet doit permettre la création de 3 000 emplois dans le pays pour les jeunes dès la première année de la réactivation de cet armement. Au-delà, ce sont jusqu’à 6 000 emplois que cette compagnie maritime pourrait créer. La KNSL pourrait contribuer à hauteur de 3 Md$ dans le PIB du pays (en 2013, le PIB du Kenya s’est élevé à 55,2 Md$). La KNSL existe aujourd’hui comme NVOCC dont une partie du capital est détenue par l’État et l’autre par des investisseurs privés étrangers. Des négociations sont en cours pour le retrait du secteur privé étranger. L’armement loue de nombreux espaces sur les navires de MSC.
Redonner au Kenya ses lettres de noblesse
La volonté du gouvernement est de s’inscrire dans une transition vers une économie bleue, mais aussi de redonner au Kenya ses lettres de noblesse dans le maritime. « Nous sommes une nation reconnue pour la qualité de nos marins », a continué le porte-parole du gouvernement.
De plus, Manoah Esipisu a indiqué la volonté du gouvernement de continuer à investir dans le futur port de Lamu. Il devrait être opérationnel en juin 2018. « Il est au cœur du corridor du Lapsset (Lamu Port, Sud Sudan, Éthiopie Transport Corridor), sur lequel nous investissons depuis plusieurs années et qui doit offrir au Kenya une source de développement », a continué le porte-parole du gouvernement. Ce corridor se constitue de routes et de voies de chemin de fer dans l’est de l’Afrique. Dans les prochaines semaines, le gouvernement kenyan devrait recevoir plus de 200 wagons pour le fret, trois locomotives et d’autres équipements pour s’inscrire dans ce projet. Enfin, s’agissant du port de Mombasa, il a rappelé que plusieurs quais ont été construits au cours des dernières années pour améliorer la productivité au port. Et selon les premières évaluations, le port de Mombasa devrait dépasser la barre du million d’EVP en 2016.