Les armateurs, les agents maritimes, les syndicats de marins, les pilotes maritimes et des organisations internationales comme le World Shipping Council se sont retrouvés pour discuter de thèmes comme le transport maritime à courte distance, la digitalisation dans le maritime, l’application de la convention MLC sur les marins ou encore la transition énergétique. Cette semaine qui s’est voulue articulée autour de tous les aspects du transport maritime n’a que peu, voire pas du tout abordé les questions portuaires.
Exposer les opinions de chacun
Pour le président du comité de pilotage, Patrick Verhoeven, secrétaire général de l’Ecsa (European Community of Shipowner Association), cet événement est l’occasion pour les responsables de cette filière de rencontrer les autorités politiques européennes pour discuter de leurs préoccupations. « Cette semaine a été l’occasion pour les industriels, mais aussi les politiciens, de discuter librement et d’exposer les opinions de chacun. Tous ont écouté les arguments des autres. Nous devons maintenant tirer bénéfice de ces rencontres pour dessiner les contours de la prochaine politique maritime européenne de la décennie à venir. » Parmi les sujets abordés, le transport maritime à courte distance a permis de mettre en perspective les actions à mener pour que ce mode se développe en Europe. Plusieurs organisations européennes (banques, agents maritimes, armateurs, pilotes, sociétés de dragage et syndicats) ont signé une motion conjointe sur la stratégie maritime adoptée par la Commission de 2009 à 2018 et ont appelé à une nouvelle stratégie pour la décennie à venir.