« Après votre article paru dans le numéro 5064-5065 sur le “plan Marshall” proposé par la FCPAS, je tiens à apporter les précisions suivantes. Le seul risque que je vois dans Seine Nord serait que le projet ne se fasse pas. La Fédération des communautés portuaires de l’axe Seine, par la voix de son président, a récemment envoyé une charge contre Seine Nord. C’est l’incompréhension qui domine face à de telles déclarations, à la fois parce qu’aucune étude n’a apporté la démonstration du moindre détournement de trafic potentiel pour le GPMH lié à Seine Nord, ni surtout parce que la FCPAS méconnaît l’alliance objective qui devrait être la règle entre tous les acteurs économiques de l’axe, lequel ne se limite pas à Rouen-Le Havre. Je rappelle au passage que les armateurs fluviaux ont voté favorablement au projet Serqueux-Gisors dans les trois conseils de développement où ils siègent, car le dynamisme de l’axe Seine procède de l’addition de chacune de ses composantes. Soit nous gagnons tous, soit nous perdons tous.
Autre sujet en cours au Havre, la réalisation d’une chatière qui permettrait de desservir directement Port 2000 pour les unités fluviales. Nous nous battrons de toutes nos forces pour que la révision du CPIER intègre la réalisation de ce projet, et ce par anticipation à Seine Nord. Le GPMH veut jouer dans la cour des grands. Il en a a priori tous les atouts, sauf un, il est le seul port du range Nord à ne pas disposer d’un accès direct fluvial. Le rapport Fourneyron-Revet pointe d’ailleurs à juste titre ce qui apparaît aujourd’hui comme un handicap majeur pour le développement des flux opérés par le transport fluvial et le désenclavement du port. »