Parmi les cinq objectifs français présentés lors du séminaire international du 23 février sur le thème « quelles solutions pour la Méditerranée? » figure la « mobilisation contre les pollutions d’origine maritime ». Deux actions sont proposées. Dans le premier cas, il est question de renforcer l’efficacité des protocoles de la convention de Barcelone sur la réduction des pollutions des navires grâce à l’approfondissement des coopérations entre les États riverains, « notamment à travers le réseau Ménélas des procureurs et par un dispositif de sanctions renforcé ». En juin 2009, des magistrats d’une dizaine d’États méditerranéens se sont réunis à Marseille pour tenter de mettre sur pied un dispositif efficace et homogène de lutte contre les rejets volontaires d’hydrocarbures par les navires: moyens de détection, PV de constatation de l’infraction commun à tous les États, création d’une juridiction spécialisée comme il en existe à Marseille et à Brest, mise en place d’amendes d’un niveau significatif.
La deuxième action consiste à « initier une concertation entre pays riverains sur la possibilité de soumettre à l’OMI, à plusieurs pays, le dossier en vue de créer des zones Seca et Neca » en Méditerranée, comme en Baltique et en Manche-mer du Nord.