La perte d’hydrocarbures équivaut presque au ressac général des trafics. En 2016, le pétrole, qui représente 41 % de l’activité, baisse de 2,3 % par rapport à 2015 avec 0,9 Mt. En moyenne générale tous trafics, Lorient faiblit de 2,9 %, à 2,21 Mt.
Le port a toujours eu un volet alimentation du bétail important, lié aux élevages bretons. En 2016, ce trafic a atteint 757 341 t, soit 34,2 % de l’activité du port, et enregistre un repli de 14 %. Les importateurs servant les fabricants d’aliments du bétail ont moins commandé de soja, pénalisés au deuxième semestre 2016 par des cours élevés. Les entrepôts sont restés pleins, les transactions au plus bas gelant la rotation de la marchandise dans ces magasins privés.
Le bâtiment reprenant des couleurs. Les vracs de construction ont connu une hausse de 20,4 % tous trafics confondus. Leur tonnage cumulé est de 493 365 t, surtout du sable pour 432 770 t contre 361 779 t en 2015, soit 19,6 % de mieux. Son complément direct, le ciment gagne 83,9 %, avec 40 767 t traitées. Lorient admet bénéficier de la réorganisation des sites de production Lafarge du Havre et de Saint-Pierre-La-Cours.
La reprise du BTP
Pour les marchandises diverses, 33 309 t de pâte à papier, engrais et fonte ont été traitées, en chute de 11 %. Avec 5 831 t, le kaolin recule de 26 %. Il faut aussi noter 11 282 t de broyat de caoutchouc de pneus recyclés parties pour l’Algérie en 2016 soit 14 % de mieux « après un arrêt temporaire des exports lié à une modification réglementaire en matière de politique énergétique », note le port.
Enfin, 6 paquebots et 2 956 passagers, surtout anglais, ont accosté à Lorient d’avril à octobre.