Préserver l’existant et construire le futur

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Les travaux d’investissements s’élèvent à 3,8 M€ à la charge de la CCI de Brest Métropole Océane, gestionnaire du port.

Ces travaux sont essentiellement destinés à améliorer le terminal multi-vrac. La plate-forme multimodale sera réaménagée, les grues et les transporteurs à bande modernisés. La réhabilitation de friches portuaires en vue d’aménager de nouvelles zones de stockage est prévue.

La zone de la réparation navale va bénéficier de 3,1 M€ d’investissements. « Il est nécessaire de garder la qualité opérationnelle de ces équipements afin d’assurer l’avenir », souligne Jean-Christophe Cagnard, vice-président de la CCI chargé des ports.

Ces travaux iront de pair avec ceux qui ont déjà démarré dans le cadre du vaste chantier qui sera financé à hauteur de 220 M€ par la région Bretagne en partenariat avec la CCI et le département du Finistère. Des travaux destinés à faire de Brest le port d’attache d’une nouvelle filière industrielle portuaire notamment dans l’éolien posé, flottant et l’hydrolien.

Un chenal à – 9,40 m

Les travaux commencent par des opérations de stabilisation et de terrassement, la mise en place de réseaux d’eaux usées et d’éclairage sur le polder constitué à l’époque de la construction des grandes cales sèches et resté depuis en friche.

D’autres travaux concerneront la construction d’un quai et d’une plate-forme arrière reliée directement aux terre-pleins portuaires, ou encore d’un quai adapté aux colis très lourds. Il est prévu la construction d’une digue qui constituera un « casier » où seront stockés par la suite les produits de dragage estimés à 1,25 million de m3. Des dragages qui permettront d’approfondir d’un mètre le chenal principal d’accès au port dont la cote sera portée à – 9,40 m sous le niveau des plus basses mers. Avec pour corollaire, un accès facilité pour les plus grosses unités.

Trafic en hausse, réparation navale à la peine

Les résultats du trafic révèlent une augmentation de 5 % à 2,6 Mt des marchandises ayant transité sur les quais du port de Brest, une bonne nouvelle après trois années de baisse imputables en grande partie à certaines exportations agricoles.

Le trafic de marchandises a été tiré vers le haut grâce aux matières premières agricoles (1,03 Mt) principalement le soja surtout destiné à la fabrication d’huile. Les hydrocarbures sont en hausse de 9 % à 783 000 t. Petite déception en ce qui concerne les conteneurs qui ne profitent pas encore pour le moment du démarrage, récent toutefois, de l’usine de lait en poudre Synutra pour la Chine. Un trafic qui n’empêche pas pour le moment une baisse de 11 % en raison d’une diminution de 34 000 t des exportations de viandes congelées.

Toutefois, le chiffre d’affaires global du port présente un repli. Ceci est dû essentiellement à la crise que traverse la réparation navale. En effet, malgré les efforts de diversification des chantiers Damen, l’année écoulée a été très difficile dans un contexte mondial tendu. En 2015, 66 navires avaient été réparés à Brest alors que seuls 40 sont venus y effectuer leurs arrêts techniques en 2016. Conséquence de cette situation, le nombre d’heures de grues facturées a diminué de 81,1 % et le taux d’occupation des quais et des formes de radoub, de 75,5 %.

Côté paquebots enfin, il y a eu deux escales de plus avec 14 unités. Des unités plus petites, et donc moins de passagers, mais davantage haut de gamme et avec un pouvoir d’achat supérieur.

G. L. B.

Bilan des ports européens

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