Préparer l’avenir

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Les projets et les investissements prévus pour 2017 et au-delà détaillés par Marc Chevallier, président de l’EPR Port Sud de France, sont nombreux. Il y a le transfert du Sealine dans la darse, porté par BP, un investissement de 50 M€, pour une mise en exploitation en 2020, la construction d’un hangar vrac agro pour 3,5 M€ avec une mise en exploitation en 2018-2019. Pour une nouvelle filière de vracs industriels à l’import, l’investissement s’élève à 4 M€, pour une exploitation en 2019. Un appel à projets conteneurs est en négociation avec un opérateur international, retenu pour une mise en exploitation mi-2017. Un appel à projets frigorifique est en cours de négociation avec l’opérateur Conhexa, retenu pour une mise en exploitation mi-2017. Le développement de la ligne Ekol est prévu sur la base d’une seconde escale hebdomadaire.

Le développement de la croisière fait partie des priorités, en misant sur les navires de grande capacité, qui peuvent accoster le long du nouveau quai H. 50 escales et 45 000 passagers sont programmés en 2017 puis 70 escales et 100 000 passagers en 2018.

Marc Chevallier table sur 1 Mt de trafic supplémentaire à moyen terme pour le port de Sète et 70 M€ d’investissements privés à venir. Côté fonds publics, le port de Sète devrait bénéficier du plan Littoral 21, qui sera signé en mars entre la Région Occitanie et l’État à travers un contrat de plan spécifique.

Pour Marc Chevallier, tout ne sera pas résolu par les investissements: « La concurrence des grands ports européens est de plus en plus présente. Il convient de ce fait de compenser nos surcoûts par la qualité de nos services: fiabilité, efficacité, ponctualité et paix sociale. C’est aussi au travers de la complémentarité de nos ports régionaux et de la mutualisation de nos moyens que nous pourrons affronter l’avenir. »

Une légère progression

En 2016, le port de Sète enregistre une légère progression du trafic de son port de commerce avec 3,8 Mt, au lieu de 3,75 Mt en 2015. « Sur deux ans, le tonnage est en hausse de 17 %. Il s’agit de la plus forte progression des ports français », assure Marc Chevallier, président de l’EPR Port Sud de France, gestionnaire de la plate-forme.

Parmi les trafics porteurs: le développement de la ligne Turquie, opéré par l’armement Ekol avec 15 000 remorques en 2016 au lieu de 12 000 en 2015 ainsi que « les importations d’éoliennes qui ont apporté la manutention de 672 colis contre 394 en 2015 ».

Parmi les trafics stables: vracs agroalimentaires, véhicules neufs importés de Roumanie, Turquie et Corée du Sud, vracs industriels et marchandises diverses. D’autres trafics souffrent comme l’exportation de bétail.

Le trafic ferry opéré par Grandi Navi Veloci sur la ligne Tanger-Nador-Sète est en baisse de 17 % suite aux nombreux problèmes techniques du navire Sardegna, qui a entraîné la fermeture de l’escale à Nador, laquelle a repris fin décembre, avec la mise en ligne d’un navire plus adapté.

H. V.

Bilan des ports européens

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