« Le Brexit n’a eu quasiment aucune incidence sur l’activité et n’en aura pas sur les deux prochaines années vu le temps que nécessitera sa mise en place », estime la société d’exploitation du port. Un optimisme partagé par les armateurs du secteur comme en témoigne l’ouverture de nouvelles liaisons vers la Grande-Bretagne. L’armateur DFDS a ainsi mis en service un nouveau navire pour étoffer son trafic vers le port anglais de Immingham. « L’augmentation de la fréquence des liaisons et des capacités vont avoir un effet bénéfique sur le tissu industriel aux Pays-Bas, en Allemagne et dans d’autres pays », selon Mikael Mortensen, directeur de DFDS Seaways.
De son côté, Stena Line a multiplié par deux ses capacités d’acheminement vers le port britannique de Killingholme en mettant en service un nouveau navire sur cette liaison. Autre signe ambiant du dynamisme attendu, cet armateur a prévu d’aménager cette année un deuxième quai de transbordement pour ses activités ro-ro à Rotterdam. « Nous avons une entière confiance dans l’avenir du marché ro-ro », anticipe Steven Jan van Hengel, responsable du secteur Shortsea de Stena Line.
Après des années noires, le secteur roulier a enregistré des chiffres records en 2016, lorsque le trafic perturbé à Calais par les problèmes d’immigration s’est reporté sur le port de Rotterdam.