En volume, le trafic a porté sur 1,9 Mt, contre 2,1 Mt en 2015. Désertés, les huit terminaux du port dédiés au trafic roulier n’accueillent plus désormais qu’un seul armateur assurant des liaisons régulières vers la Grande-Bretagne. Après les défections de Eimskip et SCS Multiport, DFDS résiste encore avec deux navires reliant Amsterdam à Newcastle sept fois par semaine. « Les volumes acheminés avec des trailers et en accompagné ont baissé de 8 % l’année dernière », constate Mikael Mortensen, directeur route de DFDS Nederland.
« Les mauvaises conditions rencontrées sur le segment ro-ro à Amsterdam sont la conséquence directe de l’activité pétrolière et gazière qui tourne au ralenti au large des côtes du port écossais d’Aberdeen », explique le directeur du groupe d’armateurs. De fait, l’activité locale est percutée de plein fouet par la chute du prix du pétrole se traduisant par une mise en veilleuse des sites d’exploitation. « Aberdeen est devenue une ville fantôme », se désole Mikael Mortensen.
Quant aux Brexit, il alimente l’incertitude sur une reprise de l’activité ro-ro. Selon le constat du directeur de DFDS, « nombre d’entreprises ont remis à plus tard les investissements qu’elles avaient prévus au Royaume-Uni ».