Les ports de la côte Atlantique ont toujours été tirés par l’économie brésilienne. En 2015, Santos, la principale place portuaire de l’Amérique du sud, a su garder le cap et afficher une croissance de 5,6 % à 3,6 MEVP. Itajai, l’autre grand port brésilien n’a pas pu résister à une économie brésilienne qui se tasse d’années en années. Après avoir réussi à dépasser le cap du million d’EVP, le port de l’État du Parana, au sud du pays, fini l’année à 986 155 EVP.
Les premiers chiffres de 2016 montrent que la crise a touché de plein fouet l’activité économique brésilienne et nombre de ports sont en retrait par rapport aux chiffres de l’année précédente. Cette baisse de quelques ports au Brésil s’est déclinée sur l’Argentine dont le principal port, Buenos Aires, chute de 13 % à 1,4 MEVP. La situation est identique sur l’Uruguay où le port de Montevideo perd 2 % à 811 297 EVP.
Sur la côte Pacifique, la situation est plus calme. Les trois principaux ports, Callao, Guayaquil et San Antonio conservent leur place dans le trio de tête. Hormis San Antonio qui perd 2,2 % à 1,1 MEVP, la majorité des places sont sur une tendance de croissance. Coronel, port chilien, remporte la palme de la croissance avec un bond de presque 20 % à 471 426 EVP.
La particularité de ce continent est de disposer de ports avec des capacités nautiques réduites. Les ports ne pouvant recevoir les ULCS, leur potentiel de croissance reste moins élevé. Néanmoins, si l’économie brésilienne se contracte depuis quelques mois, Chili, Pérou, Équateur et Argentine ont bâti leurs économies sur la diversité entre industrie et agriculture.