Cette résolution fait suite à la décision des deux syndicats, « soutenus par leurs communautés portuaires respectives, de mettre fin avec effet immédiat à leur adhésion à TLF Overseas et de s’organiser ensemble avec toutes les associations ou entreprises de la commission de transport qui souhaiteraient les rejoindre », indiquent leurs présidents et les présidents de l’Umep et de l’UMF dans un communiqué commun daté du 21 septembre. Selon le STH et le STM, TLF Overseas mènerait des actions de lobbying en vue du choix et de la maîtrise d’un CCS unique. « Nos syndicats ont largement contribué à la création de MGI et Soget qui, depuis 30 ans, ont apporté le numérique au traitement des marchandises dans les ports français avec les Cargo Community System (CCS). Ces outils communautaires sont le fruit d’une implication permanente de l’ensemble des professionnels portuaires et d’un partenariat public-privé. TLF Overseas, qui n’est actionnaire d’aucune des deux sociétés de droit privé, n’a aucune légitimité à s’immiscer dans ce dossier », explique-t-on au STH tout en précisant: « TLF Overseas avait imaginé, sans consulter ses partenaires adhérents représentant la majorité des flux maritimes français, prendre le leadership en avançant l’argument d’un CCS unique comme le souhaite l’État. Le raisonnement ne tient pas puisque nous sommes avec MGI et Soget sur le point d’offrir ce service. De plus, il apparaissait primordial de protéger nos capitaux tant chez Soget que chez MGI. »
La nouvelle Fédération s’est fixée pour mission d’organiser auprès des institutions (ministères, douanes, autorités portuaires) la représentativité des organismes professionnels liés au monde maritimo-portuaire. Un conseil d’administration a été désigné. Marseille a souhaité que Jean-Louis Le Yondre, également à la tête du STH, en assure la présidence. Stéphane Salvetat, président du Syndicat des transitaires de Marseille, a été élu vice-président.