Le 20 octobre 2016, 30 associations professionnelles européennes du secteur des transports, représentant des gestionnaires d’infrastructures, des opérateurs, des autorités locales, des utilisateurs et des fournisseurs d’équipements dans le maritime, les voies navigables, les chemins de fer, la route, le cyclisme, l’aviation et l’intermodalité ont lancé un appel solennel au Parlement européen et au Conseil. Elles leur demandent d’approuver la proposition de la Commission portant sur la révision du cadre financier pluriannuel du budget du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE). La proposition prévoit une hausse de 1,4 Md€ et « contribuerait à renforcer le rôle des transports en tant que catalyseur de la croissance économique et de la création d’emplois ».
Les 30 associations soulignent aussi que ce budget supplémentaire ne peut être considéré comme suffisant pour compléter le réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Sur les 31 Md€ du MIE, seulement 2 Md€ doivent cofinancer des projets de transport de haute valeur ajoutée européenne jusqu’en 2020. En raison d’un budget de l’UE insuffisant pour le transport et une importante réduction des investissements publics nationaux, un grand nombre de projets de haute qualité dans le secteur des transports devrait être rejeté, relèvent les associations. Celles-ci rappellent que la Commission et les États membres eux-mêmes estiment qu’il faudrait environ 500 Md€ d’investissements pour assurer le développement du réseau RTE-T au cours de la période 2014-2020.
Les associations professionnelles européennes du secteur des transports indiquent « être prêtes à répondre activement aux défis, mais cela nécessite un cadre réglementaire stable et prévisible pour les investissements et le financement ».