Assoupi depuis le mois de février avec la fin du mandat de ses 39 membres (hormis celui de sa présidence) et le départ de son secrétaire général Jean-Marie Berthet, le Conseil supérieur de la marine marchande vient de retrouver de la consistance. Loïc Abella, ex-responsable de la mission flotte de commerce, a été nommé secrétaire général, à partir du 1er juin (J.O. du 17 juin), pour une durée de trois ans. Depuis le 4 juillet, les membres des quatre collèges* du Conseil supérieur de la marine marchande (CSMM) ont été désignés (J.O. du 6 juillet) pour un mandat de trois ans également. Le quart environ de ces membres a retrouvé un siège à La Défense. Sur les six représentants des compagnies maritimes, quatre siégeaient déjà au précédent Conseil. La version 2016/ 2019 du CSMM a fait un grand pas vers la parité, sujet de toutes ses attentions et de sa tutelle: onze femmes contre quatre dans la version précédente, sans compter la présidente. C’est dans le collège des personnalités qualifiées qu’elles sont les plus présentes: six sur un total de huit postes. Elles sont quatre sur sept parmi les représentants de l’État (contre deux auparavant). Aucune femme chez les six représentants des armateurs. Même score parmi les douze syndicalistes. Les agents maritimes ont semble-t-il laissé leur place unique à SurfRider parmi les PQ. SurfRider et Armateurs de France sont membres, parmi d’autres, du comité de pilotage du groupe de réflexion international Ocean & Climate.
*• État (transport, économie, budget, affaires étrangères, défense et outre-mer).
• Organisations professionnelles (armateurs, autorités portuaires et manutention).
• Syndicats représentant les personnels de la marine marchande et des ports.
• Personnalités qualifiées, ONG écologiste comprise.