Les syndicats du chantier naval de STX France, à Saint-Nazaire, souhaitent que la cession des 66 % de parts détenus par le groupe coréen STX se fasse rapidement. Détenu aux deux tiers par le groupe coréen STX Offshore and Shipbuilding – le dernier tiers étant entre les mains de l’État français –, STX France devrait être cédé avant la fin de l’année, a déclaré le 8 septembre le propriétaire. Le délégué général CFDT de STX France, Christophe Morel, s’est exprimé sur le sujet: « Cette annonce clarifie ce qui se trame depuis plusieurs mois. Cela nous donne une échéance et c’est quelque chose qui ne doit plus traîner. Plus ça traîne, plus ça crée une instabilité pour l’entreprise », a déclaré le responsable syndical à l’AFP. Plusieurs noms circulent sans qu’aucune confirmation ne soit apportée. Pour le responsable syndical de la CFE-CGC, il faut que les choses « se fassent vite et bien ». Avec un carnet de commandes de 14 navires de croisière, le chantier a plusieurs millions d’heures de travail devant lui mais « STX est un actionnaire dormant. Il faut espérer que ce sera mieux. Nous allons peut-être attirer un peu plus de gens sérieux, de véritables industriels de la construction navale ». Pour le délégué de FO, il faut réfléchir à une nationalisation du chantier ou, à défaut, à une prise de participation majoritaire de l’État.
7 jours en mer
STX France: une vente rapide
Article réservé aux abonnés