En moins de trente minutes et avec l’aide de deux remorqueurs, l’un des plus grands porte-conteneurs du monde a été déséchoué. Il a poursuivi son périple et a été mis à quai à Southampton. Pas d’indications disponible sur les conditions météo sur la zone. Sollicitée, CMA CGM a précisé que des pilotes portuaires étaient à bord et qu’une inspection sous-marine avait constaté qu’il n’y avait « aucun dégât ».
Une liste qui s’allonge
Un échouement, même bref, est considéré comme un événement sérieux qui impose que le BEAmer de l’État du pavillon ouvre une enquête technique. Par ailleurs la MAIB – le BEAmer britannique habituellement très réactif – a toute latitude pour mener sa propre enquête. Leurs conclusions sont d’autant plus attendues que cet échouement est le dernier d’une liste qui commence à s’allonger: le CSCL-Indian-Ocean (19 000 EVP) stoppé en remontant vers Hambourg en février; l’APL-Vanda (14 000 EVP) qui s’est échoué de façon « contrôlée » après un black-out devant Southampton, sur le même banc qui avait sauvé du naufrage le Höegh-Osaka; ou le MSC-Fabiola (12 500 EVP) échoué en avril dans le canal de Suez où s’est aussi échoué en juillet le Mærsk-Shams.