Conformément aux conclusions du Comité interministériel de la mer d’octobre 2015, le Premier ministre avait confié en février et mars quatre missions parlementaires pour le développement des principales portes d’entrée maritimes et la compétitivité des places portuaires de la France autour des axes Seine, Rhône-Saône, Nord et de la façade Atlantique.
Leurs rapports ont été remis au secrétaire d’État aux transports le 18 juillet. Les propositions de ces rapports font désormais l’objet d’un travail « interministériel, en vue de leur concrétisation lors du prochain Comité interministériel de la mer (CIMer) cet automne », explique le communiqué du secrétaire d’État aux transports.
La députée Valérie Fourneyron (PS) et le sénateur Charles Revet (LR) ont été chargés d’une mission sur le devenir des ports de l’axe Seine; les sénateurs Jérôme Bignon (LR) et René Vandierendonck (PS) ont travaillé sur l’axe Nord, la sénatrice Élisabeth Lamure (LR) et le député François-Michel Lambert (Écologistes) sur le devenir du port de Marseille-Fos en lien avec l’axe Rhône-Saône, et les sénateurs Gérard César (LR) et Yannick Vaugrenard (PS) sur les grands ports de la façade Atlantique.
Le secrétaire d’État a salué leur travail de « qualité », qui constitue une contribution « majeure aux réflexions sur le potentiel de notre façade maritime ».
Une série de logiques communes liées à la « simplification, à l’unité de notre économie portuaire ou encore à l’intelligence des territoires, ont pu ressortir au-delà des présentations par axes ou façade ». En clair, le prochain gouvernement, celui d’après mai 2017, aura de la matière pour agir rapidement.