Depuis mai 2014 et la montée des eurosceptiques au Royaume-Uni, le premier ministre britannique David Cameron a lancé la promesse d’un référendum pour trancher entre les pro–« out » (menés par Boris Johnson) et les pro-« in ». Le référendum du 24 juin a donc décidé en faveur du « out ». Il est encore impossible de prédire les conséquences de ce Brexit. Certains prévoient une catastrophe politique et financière, d’autres le voient comme une aubaine permettant de donner de nouveau foi en l’Europe.
Le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne pourrait s’étendre sur deux années, à moins que des accords soient adoptés lors du Conseil européen des 28 et 29 juin, puis validés par le Parlement européen.
Enfin, l’avenir du Royaume-Uni après cet événement ne sera plus assuré par David Cameron. Il a annoncé son départ dans les trois mois. « Le pays a besoin d’un nouveau leader », a-t-il ajouté. Certains analystes imaginent Boris Johnson sur le perron du 10 Downing Street.