Vers la mi-juillet, la Commission européenne devrait, après examen, se prononcer. Le ministre de tutelle Peeters fait preuve d’optimisme. Les syndicats considèrent avoir adopté une attitude positive. Quant au secteur privé, c’est-à-dire les entreprises, on y fait preuve de soulagement étant donné que la tension des derniers mois s’estompe, mais la prudence reste de rigueur. La balle est dans le camp de la Commission européenne a qui il appartient de décider si ce compromis peut s’inscrire dans sa stratégie de libéralisation du travail portuaire. Un feu vert signifiera que le dossier belge sera classé et, partant, la menace de lourdes amendes disparaîtra.
Vote massif
À plus de 91 % des voix, les dockers se sont prononcés pour la possibilité de travailler dans d’autres ports, forts de leur appartenance au pool. La possibilité de recruter en dehors du pool, ce qui reviendrait plus cher, et dans le cadre de la même convention salariale, a obtenu 87 % des voix. Enfin, 85,70 % des voix se sont exprimées en faveur d’une certaine polyvalence des tâches pour les dockers spécialisés. Par contre, le sort des ouvriers logisticiens devra encore faire l’objet de discussions, dossier qui paraît-il n’est pas concerné par les exigences de l’UE.