Un brise-glace nucléaire russe pour le transport de GNL en Arctique

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Le 16 juin, l’agence nucléaire russe Rosatom a mis à l’eau l’Arktika, un nouveau brise-glace nucléaire, présenté « comme le plus grand et le plus puissant au monde, destiné au transport de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis l’Arctique ». L’Arktika a été construit dans les chantiers navals de la Baltique à Saint-Petersbourg et devrait être pleinement opérationnel d’ici à la fin de l’année. « Il n’y a pas de brise-glace comparable dans le monde. L’ Arktika ouvre de nouvelles opportunités pour la Russie », a souligné Rosatom, propriétaire du navire, dans un communiqué. Le navire peut couper à travers 2,8 m de glace, a un tirant d’eau de 14 m et mesure près de 173 m de long pour 15 m de large. Il fait partie d’un projet plus global destiné à permettre la navigation tout au long de l’année à travers le passage du Nord-Ouest, qui relie l’océan Atlantique à l’océan Pacifique par l’Arctique. Il doit simplifier pour la Russie la livraison d’hydrocarbures vers l’Asie du Sud-Est. Des contrats pour la livraison de 18 Mdt de GNL ont déjà été signés pour l’Arktika depuis la péninsule de Yamal dans l’Arctique, a indiqué Rosatom. Le projet Yamal, situé au nord du cercle arctique, est mené par le groupe privé russe Novatek avec le Français Total et les Chinois CNPC et Silk Road Fund. La capacité du projet, dont le lancement est attendu pour 2017, sera de 16,5 Mt de GNL par an, destinés en majorité aux pays asiatiques mais aussi à des clients européens.

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