Incontournable, visible de l’Estaque à la Pointe Rouge, les Marseillais mais aussi les nombreux supporters polonais et ukrainiens ont pu admirer le géant des mers Harmony-of-the-Seas venu s’amarrer le 21 juin au petit matin au môle Léon Gourret. Quelque 6 000 croisiéristes, américains pour la plupart, ont débarqué au terminal MPCT pour rejoindre la noria de bus touristiques en direction du centre-ville et des villages provençaux. Seulement 14 Français effectuaient une croisière d’une semaine en Méditerranée (France, Espagne, Italie) à bord du 24e paquebot de la flotte de Royal Carribean International (RCI).
Pas de tête de ligne au départ de Marseille
Pour l’instant, la faiblesse du marché français n’incite pas l’armateur à proposer de la tête de ligne au départ de Marseille, préférant Barcelone comme port d’embarquement. « Nous avons besoin de plus de volume. Il faudrait entre 300 et 500 passagers par escale pour positionner un navire en tête de ligne », indique Emmanuel Joly, directeur commercial France et Espagne de RCI.
Néanmoins, le Harmony-of-the-Sea sreviendra tous les mardis à Marseille jusqu’à la mi-octobre avant de repartir vers Fort Lauderdale, son port d’attache. Emmanuel Joly annonce que « 120 000 passagers vont découvrir Marseille cette année ».
En 2017, RCI positionnera le Freedom-of-the-Seas à raison d’une escale hebdomadaire de mai à octobre dans la Cité phocéenne. Interrogé sur la possibilité offerte prochainement aux armateurs de croisière d’utiliser la forme 10, plus grande forme de Méditerranée, le directeur commercial botte en touche: « Nos paquebots se font réparer en Espagne chez Navantia et aux chantiers de Turku en Finlande. » Petit lot de consolation, six autres paquebots seront construits chez STX France et livrés entre 2018 et 2021.