En 2015, le port de commerce de Port-Vendres a reçu 96 navires (98 en 2014) pour 268 488 t traitées, en hausse de 1,8 % par rapport à 2014 (263 092 t). Des volumes composés de deux flux principaux, essentiellement en reefer. Le premier concerne l’import tout au long de l’année de fruits (bananes, ananas et mangues) en provenance d’Afrique de l’Ouest (Ghana, Côte d’Ivoire) par la Compagnie fruitière (un navire de 80 containers par semaine), avant d’être commercialisés et envoyés par camion vers diverses mûrisseries. Un trafic complété par l’import saisonnier (de novembre à mai) de fruits et légumes (principalement de tomates) en provenance d’Agadir (un à deux navires par semaine).
Un nouvel entrepôt frigorifique en projet
« Nous souhaitons à l’avenir augmenter ces trafics, notamment ceux qui transitent via Tanger, explique Édouard Raymond. Nous n’en accueillons aujourd’hui que 80 000 t, contre 400 000 t à la plate-forme Saint-Charles internationale. Il y a donc des parts de marché à prendre en route, même si nous ne dépasserons jamais une capacité maximale de 500 000 t ou 600 000 t/an. »
Avec le projet de construction d’un nouvel entrepôt frigorifique de 1 385 m2 sur le quai Dezoums, actuellement porté par le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, le port espère accroître sa capacité actuelle (18 000 palettes de stockage réparties dans une dizaine de cellules réfrigérées). « L’enquête publique doit être lancée avant la fin de l’année afin de pouvoir débuter les travaux en 2017, espère l’élu. Le projet prévoit la réalisation d’un nouveau quai capable d’accueillir des navires de 170 m à 175 m, contre 155 m aujourd’hui. S’il se concrétise, l’entrepôt actuel sera démonté et remplacé par un nouvel entrepôt frigorifique d’une capacité légèrement accrue. »
Le terminal frigorifique de Sète cherche repreneur
Placé en liquidation judiciaire il y a tout juste un an (fin juin 2015), le terminal frigorifique du port de Sète (23 000 m2, deux zones de transit) cherche activement un repreneur. Lancée en 2011 après un investissement de 21 M€ par la société Reefer Terminal Sète (groupe Orsero), l’installation est en effet inutilisée depuis la liquidation du producteur de fruits et légumes israélien Agrexco, son principal client. Le terminal se situe à proximité du chantier du nouveau quai H, long de 467 m et disposant de 14,5 m de tirant d’eau.