Le 1er juin, le Sud-coréen Hyundai Heavy Industries, numéro un mondial de la construction navale, a obtenu l’accord d’un de ses principaux créanciers pour un plan de restructuration de 2,6 Md€ qui prévoit des ventes d’actifs et des suppressions d’emplois. Un porte-parole du créancier KEB Hana Bank a confirmé l’approbation d’un plan triennal destiné à maintenir Hyundai Heavy Industries à flot. Ce groupe cherche notamment à réduire sa dette d’ici 2018. Les deux autres chantiers navals sud-coréens Daewoo Marine and Shipbuilding et Samsung Heavy Industries ont également soumis des plans de restructuration à l’approbation de leurs créanciers. Les trois groupes de la construction navale sud-coréenne Hyundai Heavy Industries, Daewoo Marine and Shipbuilding et Samsung Heavy Industries ont dominé le marché mondial au cours de la première décennie des années 2000. Depuis au moins trois ans, le ralentissement économique mondial couplé à la chute des cours du baril a sapé la demande de navires pour le transport de pétrole, de produits pétroliers ainsi que de conteneurs. Parallèlement, la concurrence régionale (en particulier de la Chine) et les surcapacités ont réduit les marges de rentabilité. Les trois groupes ont enregistré en 2015 des pertes totales de 6,3 Md€.
7 jours en mer
Les chantiers navals sud-coréens en pleine restructuration
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