« Avec l’introduction de réglementations environnementales plus strictes, l’industrie du transport maritime se tourne maintenant vers l’utilisation de combustibles plus propres comme le gaz naturel liquéfié (GNL) et, plus récemment, d’autres combustibles à faible point d’éclair comme le méthanol pour réduire ses émissions de NOx, SOx et particules fines », rappelle la société de classification Class NK dans un communiqué publié le 26 avril. D’autre part, « le code international de sécurité pour les navires utilisant des gaz ou d’autres combustibles à faible point d’éclair (code IGF), doit entrer en vigueur le 1er janvier 2017 et spécifie un large éventail de règles de sécurité ayant des implications profondes pour les navires alimentés au gaz ».
Une quatrième mise à jour
Ce sont les deux raisons pour lesquelles cette société vient de publier une quatrième mise à jour de ses lignes directrices pour ces navires. Celles-ci fournissent des informations complètement revues sur les principales caractéristiques de conception relatives à l’avitaillement, à la structure de la coque, à la sécurité incendie et aux mesures de prévention d’explosion pour les navires alimentés au gaz. « Les nouvelles recommandations reposent sur les exigences structurelles énoncées dans la première version des lignes directrices publiées en 2009, et prennent en compte les récents développements technologiques, y compris les amendements au code IGF et les discussions sur les exigences de sécurité relatives à l’utilisation de méthanol et/ou éthanol comme carburant », continue le communiqué de Class NK. D’autres mises à jour couvrent des domaines tels que les mesures de sécurité pour les navires non construits à l’origine pour utiliser du GNL comme carburant, et pour lesquels une conversion est envisagée.