Une décision de l’OMI pour aller vers une réduction des émissions de CO2 des navires

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Le 25 avril, Armateurs de France s’est félicité des progrès de l’OMI vers une réduction des émissions de CO2 des navires de transport et de services maritimes suite à la décision prise dans le cadre du Comité de protection du milieu marin (MEPC) lors de sa réunion entre les 18 et 22 avril. Le MEPC « vient de poser les bases d’une nouvelle réglementation qui obligera l’ensemble des navires de plus de 5 000 tjb à mesurer leurs émissions de CO2 et à les déclarer à l’OMI », précise le communiqué de l’organisation professionnelle des entreprises françaises de transport et de services maritimes. Armateurs de France indique avoir soutenu l’adoption de ce projet « qui permettra d’évaluer plus précisément la part du shipping dans les émissions de CO2 mondiales, estimée aujourd’hui à 2,6 %, et de suivre son évolution ». Selon l’organisation, sur ce sujet, « le maritime est en avance par rapport à l’aérien ». Elle déplore que « la Commission européenne ait salué l’accord de février sur les émissions de CO2 des aéronefs comme un accord historique alors que l’OMI a adopté des mesures similaires dès 2011 ». Armateurs de France souligne ainsi le rôle de l’OMI au travers de « sa capacité à imposer des accords s’appliquant à l’ensemble de la communauté maritime mondiale. L’industrie du transport et des services maritimes étant totalement mondialisée, les seules réglementations efficaces sont internationales ».

D’autres mesures à venir

Pour l’organisation, ce nouveau dispositif n’est que la première marche vers une réelle réduction des émissions globales de CO2. Le MEPC ayant confirmé la nécessité d’une convention portant sur la réduction des émissions de CO2 du transport maritime en ligne avec l’Accord de Paris issu de la COP 21. Cette convention (qui s’appuiera sur l’analyse des données des émissions du shipping) et son calendrier de mise en œuvre devront être définis lors du prochain MEPC qui se tiendra en octobre. En permettant le suivi des émissions de CO2 par les navires, l’OMI se donne le moyen de définir un objectif de réduction de ces émissions, et surtout d’en contrôler le respect. Le président d’Armateurs de France, Gildas Maire, a déclaré: « Les armateurs français sont conscients de la nécessité pour le shipping de contribuer à une mise en œuvre effective des objectifs définis lors de la COP 21. La décision du MEPC est la première étape d’un combat que nous menons au niveau international pour la qualité et l’excellence environnementales. Les prochaines étapes consisteront à adopter des objectifs clairs de réduction des émissions de CO2 et à identifier les moyens techniques et réglementaires permettant d’y parvenir. »

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