Si les quatre piliers du trafic portuaire restent les céréales, les produits pétroliers, la pâte à papier et, désormais, les vracs agricoles, des flux plus ponctuels se sont aussi mis en place. Le plus visible est celui des éoliennes, qui ont nécessité l’aménagement d’une plateforme destinée à leur débarquement et leur court stockage avant l’expédition. Le trafic est assuré en grande partie par FAST, antenne rochelaise de Maritime Kuhn, et dans une moindre mesure par LGMT, de Bolloré Logistique Portuaire. Il varie d’une année sur l’autre en fonction des tracas administratifs que rencontrent les promoteurs des champs d’éoliennes terrestres, mais il perdure dans le temps. Les destinations finales sont proches, du fait des difficultés logistiques que génère l’acheminement des pièces colossales qui composent les éoliennes, essentiellement la région Poitou-Charentes.
Le conventionnel concerne aussi deux autres trafics récurrents à La Rochelle. D’une part, de l’aluminium en provenance du Canada ou de l’Afrique du Sud, destiné à être fondu. De l’autre, des bobines d’acier importées de Chine ou d’Inde par l’industrie automobile.