Pour la CGT, le décret relatif à l’obligation de transport maritime et à la sécurité des approvisionnements énergétiques français, publié le 24 février, ne répond pas aux ambitions initialement affichées. Lors du lancement de la réforme de la loi de 1992, les parties prenantes (État, assujettis, armateurs, représentants des marins) avaient comme ambition de garantir la sécurité des approvisionnements du pays grâce à la mise en flotte sous pavillon français de 25 à 40 navires dont cinq ou six VLCC pour le transport de produits pétroliers raffinés et de brut. La nouvelle loi promulguée, son décret et son arrêté ne permettent ni de maintenir l’emploi ni d’accroître la flotte sous pavillon français comme prévu, souligne la CGT qui a convaincu des sénateurs de déposer des amendements dans le cadre du projet de loi pour l’économie bleue d’Arnaud Leroy en discussion au Sénat jusqu’au 24 mars. L’objectif est de parvenir à établir une flotte stratégique sous pavillon français et préserver les emplois et le savoir-faire des marins français pour le transport de produits raffinés et de brut.
7 jours en mer
Projet de loi sur l’économie bleue: des amendements pour une flotte stratégique
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