Le trafic maritime s’affiche en hausse en 2015

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Le port de Gand enregistre une baisse globale de son trafic de 2,6 % à 46,5 Mt. Le trafic maritime réalise une année en hausse mais ne compense pas entièrement les pertes enregistrées sur la partie fluviale. Avec 26,4 Mt, soit une augmentation de 2,6 %, le maritime se porte bien. Il a bénéficié de progressions dans les secteurs des produits agricoles et des fers et aciers. Une bonne performance malgré des actions menées par les pilotes au cours de l’année qui ont eu des répercussions sur les trafics. C’est surtout dans le domaine des diverses conventionnelles que la progression a été forte (+ 12,3 %), alors que du côté des conteneurs, le recul est assez sensible (– 37,7 %). Cette dernière évolution est due à la disparition du service de Container ship. En maritime, les conteneurs ont représenté 252 000 t (environ 25 000 EVP). Quant au trafic roulier, il s’est situé à plus de 2 Mt. Dans le contexte des trafics océaniques, le secteur transatlantique a repris sa progression (+ 6,35 %). Quant au trafic short sea intra-européen il a poursuivi sa reprise interrompue en 2010 et intervient pour 38,8 % du trafic maritime global. Les vracs liquides, grâce à une hausse du Nafta, du biodiesel et autres huiles, ont assuré une augmentation de 9 %. Gand a également confirmé sa position de principal port belge pour les vracs secs avec 16,7 Mt, ce qui représente près des deux tiers du trafic maritime.

Le Brésil, premier grand partenaire

Le port gantois compte une dizaine de grands partenaires dans le domaine des trafics maritimes, qui ont représenté un volume de 18,7 Mt ou 71 % du total, contre 68 % l’année précédente. En tête figure le Brésil avec 3,3 Mt (+ 57 %), dont 2,3 Mt de fers et aciers et 600 000 t de jus de fruits. Vient ensuite la Russie avec 2,8 Mt, suivie du Canada 2,5 Mt (minerais de fer et pellets de bois). Toujours dans l’ordre d’importance: la Suède (trafic roulier), les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Lituanie, la Turquie et la France (biodiesel, ciment, maïs et huile de graissage).

La baisse du trafic fluvial a été importante en 2015. Il a perdu 7,9 % à 20,1 Mt. Cette diminution ramène ce secteur à son niveau de 2009. Elle s’est manifestée tant dans les produits alimentaires que les aliments pour bétail, les minerais, les résidus métalliques, les vracs liquides, les minéraux bruts et les matériaux de construction. Par contre, il y a eu progression avec les produits métallurgiques, chimiques et les marchandises conventionnelles. La conteneurisation fluviale est en légère progression (122 000 t, soit 12 000 EVP) grâce à la navette qui établie entre Gand et Anvers.

Investissements

Le port vise un trafic de 50 Mt en 2020

La direction du port de Gand vient de réactualiser son plan stratégique pour la période 2010-2020. Plusieurs aspects de ce plan ont été corrigés de manière à les inscrire dans le contexte de l’évolution de l’économie mondiale et de son impact sur les activités portuaires. L’objectif majeur est de faire du port une plate-forme logistique multimodale.

L’accent est mis sur une adaptation au cours des cinq dernières années dudit plan des infrastructures de manière à pouvoir traiter un trafic maritime de 30 Mt, un trafic fluvial de 20 Mt et un trafic de 300 000 EVP en shortsea et voie fluviale.

Sont attendues les applications de nouvelles technologies favorables à l’environnement au niveau des entreprises existantes, de même que les efforts porteront sur le développement d’activités de distribution génératrices d’emplois.

En ce qui concerne les infrastructures, le projet d’une nouvelle grande écluse à Terneuzen est lancé. La construction démarrera en 2017 et la mise en service interviendra en 2021. La possibilité d’accueillir de plus grands navires va contribuer à l’accroissement des trafics et des volumes. Dans cette optique, l’ambition est de mettre une superficie supplémentaire de 150 ha pour l’octroi de concessions. Cela ira de pair avec des nouvelles infrastructures au Kluizendok, au secteur Rieme-Noord, et la mise en valeur de terrains entre le Grootdok et le Sifferdok.

Au cours des dernières années, le port a investi en moyenne 15 M€ par an pour de nouvelles infrastructures et l’entretien d’infrastructures existantes. S’ajoutera à ce montant, pour la période 2017-2021, un montant de 119 M€, représentant la part du port dans le coût de la nouvelle écluse dont le prix est de 930 M€, dont 142 M€ à payer par les Pays-Bas. Le reste de la facture revient au gouvernement flamand et au port.

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